Frappe aérienne sur Beyrouth : Israël tue une dizaine de commandants du Hezbollah

Conflit entre le Hezbollah et Israël : ce qu'il faut retenir de la journée du vendredi 20 septembre
          L'armée israélienne a estimé, vendredi, avoir tué "une dizaine de commandants du Hezbollah" dans sa frappe aérienne sur Beyrouth, qui a fait au moins quatorze morts et 66 blessés.

Selon l’armée israélienne, lors de leur attaque aérienne sur Beyrouth, ils ont réussi à éliminer une dizaine de hauts responsables du Hezbollah. Cette frappe a provoqué la mort d’au moins quatorze personnes et a fait 66 blessés.

Une attaque meurtrière à Beyrouth

Israël a mené une frappe aérienne sur Beyrouth (Liban), le vendredi 20 septembre, qui a causé la mort d’au moins 14 personnes et blessé 66 autres, selon le ministère libanais de la Santé. L’armée israélienne a affirmé avoir éliminé « une dizaine de commandants du Hezbollah » dans cette attaque, dont Ibrahim Aqil, le chef de l’unité paramilitaire d’élite du mouvement islamiste. Le Hamas a condamné cette « agression violente et terroriste », qualifiée d' »escalade brutale » dans la région. Franceinfo fait le point sur les événements de cette journée de conflit au Proche-Orient.

Israël frappe Beyrouth

Une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, la capitale libanaise, a causé la mort d’au moins quatorze personnes et blessé 66 autres le vendredi, selon le ministère de la Santé libanais. L’armée israélienne a déclaré avoir éliminé « une dizaine de commandants du Hezbollah », dont Ibrahim Aqil, le chef de l’unité paramilitaire d’élite du mouvement islamiste, une information confirmée par le Hezbollah.

Cet homme était recherché par les États-Unis pour son implication dans les attentats contre l’ambassade américaine à Beyrouth en avril 1983, qui a fait 63 morts, et contre les Marines américains en octobre 1983, causant la mort de 241 militaires.

Des roquettes tirées du Liban vers Israël

L’armée a annoncé que près de 140 roquettes avaient été tirées du Liban vers Israël dans la matinée. De son côté, le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur une base des renseignements israéliens, les accusant d’être responsables des « assassinats », affirmant qu’il s’agissait d’une réponse aux attaques israéliennes dans le sud du Liban.

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Le Hamas et l’Iran pointent du doigt Israël

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné la frappe aérienne israélienne comme étant « brutale et vicieuse ». Il a ajouté que « le régime sioniste cherche à intensifier les tensions et à élargir la géographie de la guerre et du conflit dans la région. » Le Hamas a également condamné cette « agression violente et terroriste », qualifiée d' »escalade brutale » dans la région.

Ces accusations ont été rejetées par l’armée israélienne, qui a affirmé ne pas chercher à accroître les tensions dans la région. Le porte-parole de Tsahal a déclaré : « Nous agissons conformément aux objectifs définis [de la guerre] et nous continuerons à le faire. »

Le Liban accuse Israël de terrorisme

Les explosions simultanées de bipeurs et d’autres appareils de communication au Liban cette semaine ont été qualifiées de « terrorisme » par le ministre des Affaires étrangères libanais, qui a accusé Israël d’être un « État voyou ». Le chef de la diplomatie libanaise a annoncé le dépôt d’une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU suite à « l’agression cyberterroriste israélienne qui constitue un crime de guerre ».

Le haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme a rappelé que le droit international interdit l’utilisation d’appareils « piégés » ayant l’apparence d’objets « inoffensifs », lors d’une réunion du Conseil de sécurité pour discuter des explosions de bipeurs et de talkies-walkies du Hezbollah au Liban.

Source de l’article : Francetvinfo

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