Libanais chrétiens craignent tensions armées avec populations déplacées

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    Reportage



  

    
      
    
      

  

  
    "La peur, c'est qu'il y ait des combattants armés" : ces Libanais chrétiens craignent des tensions avec les populations déplacées
          Alors qu'environ 600 000 personnes auraient été déplacées à l'intérieur du Liban, dont plus de la moitié sont des enfants, la crainte de tensions communautaires reste palpable. La générosité est mise à rude épreuve.

Environ 600 000 individus ont été forcés de quitter leur domicile au Liban, une situation particulièrement préoccupante étant donné que plus de la moitié de ces déplacés sont des enfants. Cette crise a ravivé la crainte de tensions intercommunautaires dans le pays. La solidarité est mise à rude épreuve face à l’afflux massif de personnes déplacées.

Des frappes israéliennes visent le Hezbollah au Liban

Des attaques israéliennes ont été menées jeudi 10 octobre contre des cibles du Hezbollah, alors que les combats se poursuivent dans le sud du Liban. Les États-Unis mettent en garde contre une offensive qui pourrait ressembler à celle ayant dévasté la bande de Gaza. Après plusieurs semaines de bombardements intensifs sur le Liban, franceinfo s’est rendu à Jbeel, un village chrétien situé au Mont Liban. Malgré la solidarité envers les chiites, des tensions communautaires peuvent parfois se faire ressentir.

Solidarité envers les déplacés chiites

Environ 12 000 familles chiites du sud du Liban se sont réfugiées à Jbeel, à 60 km de Beyrouth. Pendant la guerre de 2006, le village avait déjà accueilli des déplacés. Un général à la retraite a ouvert sa maison à deux familles chassées par les bombardements, leur offrant un refuge sécurisé. Malgré la générosité de certains habitants, d’autres se montrent moins enclins à aider les déplacés, par crainte de représailles ou par manque de confiance envers le Hezbollah.

Préoccupations et solidarité dans le village de Jbeel

Certains habitants de Jbeel préfèrent louer leur maison à des prix élevés plutôt que d’offrir leur aide gratuitement. La méfiance envers le Hezbollah est palpable, certains craignant que des combattants armés ne s’installent dans les maisons louées et attirent des représailles. Malgré ces préoccupations, le village de Jbeel n’a pas encore été directement visé par les attaques israéliennes, et la solidarité envers les déplacés chiites commence à s’installer après une période d’incertitude.

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Source de l’article : Francetvinfo

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