Obsèques de Hassan Nasrallah sous haute tension suite à frappe israélienne à Beyrouth

Guerre au Proche-Orient : pourquoi les obsèques d'Hassan Nasrallah s'annoncent sous haute tension
          Le chef du Hezbollah a été tué vendredi dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, un fief du mouvement chiite armé et financé par la République islamique d'Iran.

Le dirigeant du Hezbollah a été victime d’une attaque israélienne vendredi dans la banlieue sud de Beyrouth, une zone sous le contrôle du mouvement chiite soutenu par l’Iran.

La succession de Hassan Nasrallah au sein du Hezbollah

La ville de Beyrouth est en ébullition depuis la découverte du corps d’Hassan Nasrallah ce week-end. Une question se pose désormais : qui prendra la tête du Hezbollah ? Le numéro deux du groupe a annoncé que le successeur sera désigné « dès qu’il en aura l’occasion », contredisant ainsi les affirmations d’Israël selon lesquelles Hassan Nasrallah aurait été tué avec plus de vingt de ses camarades.

Les obsèques d’Hassan Nasrallah

Avant de penser à la succession, il faut régler la délicate question des obsèques d’Hassan Nasrallah. Selon la tradition musulmane, celles-ci doivent avoir lieu dans les 24 heures suivant le décès. Cependant, le Hezbollah n’a pas encore officiellement annoncé la date des funérailles, car cette décision implique des consultations entre le Liban, l’Iran et l’Irak.

Les risques sécuritaires et le discours funéraire

Outre l’aspect protocolaire des obsèques, il y a également des enjeux sécuritaires majeurs à prendre en compte. Les précédents cortèges funèbres des commandants du Hezbollah ont rassemblé des milliers de membres du mouvement à Beyrouth Sud, le quartier général de la milice chiite. Avec la mort de Nasrallah, une foule encore plus importante est attendue, exposant potentiellement les hauts responsables du Hezbollah à des attaques de l’armée israélienne.

Une autre question en suspens concerne le discours funéraire, un rituel important dans de telles circonstances. Qui sera chargé de le prononcer ? Normalement, cela reviendrait au successeur d’Hassan Nasrallah, mais celui-ci n’ayant pas encore été désigné, l’identité du discours reste incertaine.

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En attendant, le pays observe trois jours de deuil, décrétés par le Premier Ministre qui appelle à l’unité de tous les Libanais. Pendant ce temps, l’escalade militaire entre Israël et le Hezbollah se poursuit, avec une récente frappe aérienne israélienne au cœur de Beyrouth ayant causé la mort de trois membres d’un groupe armé palestinien. Selon les autorités libanaises, plus de mille personnes ont perdu la vie depuis le début de cette escalade en septembre.

Source de l’article : Francetvinfo

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