Beyrouth sous les frappes : témoignage d’une journaliste libanaise

Guerre au Proche-Orient : à Beyrouth, "on vit seconde par seconde", témoigne une journaliste libanaise
          La ville de Beyrouth a été touchée par de nouvelles frappes dans la nuit de dimanche à lundi. Rita Bassil, journaliste libanaise à Beyrouth, décrit une situation très difficile entre angoisse et inquiétude.

Dans la nuit de dimanche à lundi, la ville de Beyrouth a été une fois de plus la cible de frappes qui ont semé la terreur parmi ses habitants. Rita Bassil, une journaliste libanaise basée à Beyrouth, témoigne de la gravité de la situation dans laquelle la population se trouve, partagée entre l’angoisse et l’inquiétude.

Les bombardements israéliens ont touché un camp de réfugiés palestiniens dans le sud du pays, ainsi qu’un immeuble résidentiel à Beyrouth, dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 septembre. Quatre personnes ont perdu la vie dans cette attaque visant des militants du Front de libération de la Palestine. Il s’agit de la première fois qu’une frappe a lieu dans le territoire administratif de la capitale et non dans sa périphérie, bien que les deux endroits ne soient séparés que de quelques kilomètres.

Rita Bassil, journaliste libanaise vivant en bordure de la banlieue sud, lance un appel à l’arrêt des violences. Elle souligne que l’assassinat de Hassan Nasrallah, de la force Radwan et d’Ismail Haniyeh, chef du Hamas au Liban, représentent de grandes victoires pour Benyamin Nétanyahou, et demande que cela cesse.

Les secours sont intervenus en pleine nuit sur une route reliant l’aéroport au quartier d’Achrafieh. Cette attaque renforce l’angoisse des habitants de Beyrouth, qui vivent dans la crainte constante d’une nouvelle frappe ou d’une invasion terrestre israélienne. La question de partir ou de rester hante une grande partie de la population locale.

Au nord de la capitale, près du fief du Hezbollah, se trouve l’aéroport de Beyrouth, où les avions continuent d’opérer malgré les bombardements. Le gouvernement libanais estime qu’un million de personnes ont été déplacées en une semaine, constituant ainsi le plus grand mouvement d’exode interne de l’histoire du pays. Cette situation génère une grande crainte quant à l’avenir et ses conséquences économiques et sociales sur un pays déjà fragilisé par une crise économique majeure.

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Source de l’article : Francetvinfo

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